Menu Filtrer

Direction Hyds

Jeudi 03 Février 2022
Therrry notre ambassadeur a visité le village de Hyds.
 © Thierry Convers

C'est dans cette petite commune d'un peu plus de 310 habitants que je me suis arrêté ce jour-là.

 

Une nouvelle fois, le temps était bien gris, sac à dos et appareil photo, voiture rangée, je partais tranquille pour une visite des lieux. Peu de monde dans les rues, je croisais à peine 4 ou 5 personnes.

 © Thierry Convers

 

L'église Saint-Martin du XIIème-XVIIème siècles en granit et grès s'impose évidemment au centre du village, avec l'école et la mairie, un vrai village d'antan.

 

Je suis resté une petite heure dans le bourg a arpenté les rues et prendre quelques jolis clichés.

 

Mais lorsque je croise les gendarmes en voiture, l'anecdote n'est pas loin. Il est certain que je ne passe jamais inaperçu, j'imagine le questionnement des habitants en me voyant, nous ferions tous le rapprochement avec un sdf, un voleur, et les soupçons et les doutes sur ce randonneur s'amplifiant...

 © Thierry Convers

 

Alors coincidence d'être suivi durant plusieurs secondes par un véhicule de la gendarmerie alors que je marchais du bon côté, normalement et sans faire de bêtises.

 

Le contrôle a donc été demandé par les forces de l'ordre, mais n'ayant mes papiers que dans ma voiture, ils m'ont laissé tranquille, quelques questions sur le pourquoi j'étais ici et ce que je faisais, fort aimables, ils ont vite compris que j'étais inoffensif.

 

Premier contrôle en 7 ans de vadrouillage en bourbonnais ahahahaha !

 © Thierry Convers

J'étais sur le point de retourner à ma voiture de toute façon, j'avais entendu parlé d'une chapelle non loin de Hyds, la chapelle Saint-Pierre, où je me suis rendu fièrement en voiture, mais bien mal m'en a pris.

 

A environ 5 km de Hyds, je suis passé de la route départementale au chemin de terre pour finir embourbé à 500 m de la chapelle. Impossible de me dégager tout seul, je fais appel par chance à deux ouvriers qui bossaient dans un magnifique château en réfection à 50m de là.

 © Thierry Convers

Terrain très glissant et puant je dois dire, mais qu'est ce que j'étais venu me mettre dans cette galère ??? Heureusement, ils m'ont dégagé rapidement mais en sont sortis un petit peu embousé, ça les changeaient de la poussière, du ciment et de la pierre...non ?

 

Sans eux et vu l'heure tardive, je me voyais bien dormir à la belle étoile au milieu de nulle part. Et je n'ai vu cette chapelle que de loin, je reviendrai forcément !

 

Ce moment à Hyds a donc été atypique mais ce ne sont pas les premières anecdotes de mes expéditions et qui sont heureusement drôles.

 © Thierry Convers

Terrain très glissant et puant je dois dire, mais qu'est ce que j'étais venu me mettre dans cette galère ???

 

Heureusement, ils m'ont dégagé rapidement mais en sont sortis un petit peu embousé, ça les changeaient de la poussière, du ciment et de la pierre...non ? Sans eux et vu l'heure tardive, je me voyais bien dormir à la belle étoile au milieu de nulle part. Et je n'ai vu cette chapelle que de loin, je reviendrai forcément !

 

Ce moment à Hyds a donc été atypique mais ce ne sont pas les premières anecdotes de mes expéditions et qui sont heureusement drôles.

 © Thierry Convers

 

 

Hyds est situé en hauteur sur la grande voie transversale de Lyon à Poitiers, l'une des voies indiquées sur la carte de Peutinger.

 

La bourgade semble avoir une origine gallo-romaine.

 

 © Thierry Convers

On ne connait pas l'existence d'un château au bourg, mais plusieurs seigneuries sont dispersées sur le terroir, notamment la motte féodale du Châtelard, et plus tardivement le château de La Ronde, situé en limite, dans la partie autrefois auvergnate de la commune.

 

Sous l'ancien régime, la commune dépendait de l'archevêché de Bourges au Nord et de celui de Clermont au sud.

 

A la révolution, elle rejoint le canton de Doyet, puis celui de Montmarault durant le Consulat, avant d'être rattachée à celui de Commentry sous le second Empire. (source le patrimoine des communes de l'Allier aux éditions Flohic 1999)

 © Thierry Convers
 © Thierry Convers