Direction Sainte-Thérence
Petit village tout en longueur, Sainte-Thérence située au sud de Montluçon, offre un joli panorama autour de la rive de la haute vallée du Cher.
182 habitants au recensement de 2018, la commune fait la part belle au fleurissement qui magnifie les maisons et belles demeures.
La visite est très agréable, c’est toujours un plaisir de revenir ici.
L'église et son parvis se sont refait une beauté. Tout à côté, un bar-restaurant et une épicerie.
Petite anecdote (merci wikipédia) : saviez vous que Thérence était une bergère ?
Elle allait régulièrement promener sa chèvre de l'autre côté du Cher du côté d'Argenty. Un jour, alors qu'un terrible orage s'abat sur le village, Thérence est bloquée de l'autre côté de la rivière ; alors que tout semble perdu, un miracle se produit : la rivière s'ouvre sous ses pieds ; c'est le début de sa célébrité !
Fondée peu avant 1080 sous le nom de Neuville, issue du démembrement de la paroisse de Mazirat, la paroisse dédiée à l'origine à Saint-Julien de Brioude, est donnée à cette date aux chanoines réguliers d'Evaux par le sire de Bourbon. Il la soustrait ainsi de la convoitise des moines de Saint-Genoux (Charenton-du-Cher).
Au Moyen Âge, la partie “est” dépend de la seigneurie de La Voreille (Mazirat), tout le reste relève du seigneur de l'Ours. Un château a pu exister au bourg même. À partir du XVIIème siècle et jusqu'à la Révolution, les Dames de Charly, qui possèdent un couvent à Mazirat sont décimatrices des trois quarts des dîmes de la paroisse.
En 1745, en conséquence du culte voué par la population à sainte Thérence, la paroisse est officiellement placée sous son vocable, unique en France.
Edouard Piquand (1839-1901), docteur en droit, juge d'instruction à Montluçon, et son fils Georges Piquand (1876-1955), chirurgien et folkloriste à qui l'on doit les Légendes bourbonnaises (1932 à 1953), appartiennent à une famille terrienne établie à Bussières; elle donna trois maires à la commune.
À noter la présence du château de l'Ours, où je ne me suis pas rendu ce jour là, mais que j'ai déjà vu il y a deux ou trois ans, lieu à visiter en se munissant de chaussures de rando, excentré au nord de la commune au confluent du Cher et du ruisseau de l'Ours.
Sainte-Thérence est un ravissant petit village des Combrailles bourbonnaises où je reviendrais forcément.
Zoom sur le tombeau de Sainte-Thérence en granit et grès.
Improprement appelé tombeau, ce monument est fait d'éléments disparates d'origines inconnues.
Une grosse dalle de pierre, parfois qualifiée de dolmen, repose sur des pierres dressées et des colonnettes en réemploi; elle porte des signes de grattage dont le but était d'obtenir un peu de poussière qu'on mélangeait jadis à des breuvages censés guérir les maux de gorge. Le tombeau passait pour guérir les enfants souffrant de convulsions. Classé aux M.H en 1965.
