Direction Saint-Christophe
Située à 17 km de Vichy, cette petite commune de 437 habitants (en 2020) ne manque pas de charme.
Sa géologie toute particulière, son altitude étant au minimum de 305 m et au maximum de 471 m et étendu sur 28 km². Sa mairie et son église sur des flancs opposés donnent chacune une vue différentes du centre bourg.
La rivière Le Mourgon-le-mort sépare la commune en 2 types de relief, mettant en évidence au nord, une partie plane et au sud, une zone escarpée culminant à 467m au hameau de La Bruyère, prémices de la Montagne Bourbonnaise.
Autour du village de St Christophe, on compte 2 hameaux principaux : La Bruyère et Les Riverots. Sous la IIIème République, une lutte fratricide entre les royalistes de La Bruyère et les républicains de Saint-Christophe avait provoqué un sectionnement électoral en 1880, qui fut aboli en 1978. ( https://cc-paysdelapalisse.fr/fr/communes/saint-christophe.html?tmpl=component&print=1?tmpl=component&print=1 )
Une école joliment réhabilité, un terrain de basket, dynamisent la commune. Elle est située entre plaine et montagne.
Aucun document ou monument ne donne de renseignements sur l'origine de la paroisse. Les premières archives datent du XVème siècle. Sur les sites de La Ronce, Chabillons, Bellezois et Le Bois-Not, des fouilles ont permis de trouver de très nombreux outils et objets des périodes paléolithique et néolithique.
Saint-Christophe en Bourbonnais était l'une des 40 communes de France placées sous le vocable de Saint-Christophe avant son changement de nom.
L'église du bourg date du XIXème siècle. Proche de l'école, dominant la petite vallée, la vue est vraiment agréable.
Vous apercevrez aussi Le manoir des Beys datant autour du XVIIIème siècle, ce petit manoir, d'aspect assez classique, est de construction symétrique, surmonté d'un toit à deux pentes. Le domaine passe du seigneur de Boicoutan à Hugues de Talaru, avant d'être acquis, en 1679, par Nicolas Mallet, bourgeois de Lenax. (Source le patrimoine des communes de l'Allier aux éditions Flohic 1999).
Intéressant de savoir que la Motte de Chitain, fort ancienne, était surplombée autrefois par une forteresse, qui tomba graduellement en ruine avant de disparaître au XVIIIème siècle. Il en reste encore quelques traces. Une description du site, à la fin du XIXème siècle, dit que " le fossé d'enceinte mesure cent mètres de longueur sur huit de largeur et deux de profondeur. Une source servait à l'entretenir plein d'eau pour compléter la défensive". En 1290, Hugues de Chitain est évoqué comme étant le seigneur du lieu. Celui-ci devient ensuite la possession des seigneurs d'Isserpent. (même source que précédemment).
Pour finir, la petite anecdote de ce changement de nom, rare pour une commune : c’est l’histoire d’un témoin de mariage qui était attendu, un jour de fête, pour sceller une union nouvelle à Saint-Christophe. Mais le témoin avait eu du retard : il était parti à Saint-Christophe-en-Brionnais, en Saône-et-Loire, à une heure de là. « Il y avait aussi eu ce livreur qui s’était présenté avec une couronne au cimetière. Or aucun enterrement n’était prévu ce jour-là », sourit Françoise Walraet, maire du village qui, pour en finir avec ces méprises, n’a eu d’autre choix que de se doter d’un nouveau nom. Depuis le 1er janvier, exit donc Saint-Christophe, et place à Saint-Christophe-en-Bourbonnais. Un rajout tout sauf anecdotique. (source LA MONTAGNE)
https://fr.wikipedia.org/.../Saint-Christophe-en-Bourbonnais
https://www.lamontagne.fr/.../pour-ne-plus-etre-confondu.../