Direction Blomard
Comme en témoignent les fouilles archéologiques réalisées sur le site des fourreaux, Blomard connaît un habitat très ancien.
La découverte, près de Charenton du Cher, d'un denier d'argent portant le nom de Blomard confirme que cette bourgade existait avant le VIIème siècle.
Par basses eaux, l'étang de Rivalais laisse apparaître l'empierrage d'une ancienne voie romaine. Il existe également des vestiges féodaux d'un éperon barré au confluent du ruisseau de Puy-Guillon avec le Venant.
La légende qui fait de Saint-Benoît le fondateur de Blomard n'est probablement pas fondée, pas plus que n'est certaine l'étape du roi Charles VII en 1427.
Il semble évident en revanche que l'existence de Blomard résulte d'un essartage progressif du manteau forestier, dont il reste la forêt de Château-Charles et le bois de Sarre.
Par la suite, l'histoire de Blomard s'organise autour de ces bois, tant parce qu'ils génèrent le travail des gens du pays : bûcherons, fendeurs de bois, sabotiers, que parce qu'ils servent de refuge aux faux sauniers, ce qui explique la présence d'un poste de gabelle au lieu-dit Ventuile.
En 1527, la forêt de Château-Charles est confisquée au connétable Charles III de Bourbon après sa prétendue trahison. Elle est aujourd'hui forêt domaniale. Le plus ancien fief du territoire est celui du château de Sarre, dont le dernier propriétaire émigre en 1791. La vente de ses biens, divisés en plus de cent lots, modifie sérieusement la vie économique du terroir.
Blomard est également marqué par la présence de l'ingénieur Bourdalouë, le capitaine d'industrie Stéphane Mony, et l'entrepreneur André Borie.
