Direction Cosne-d'Allier
Bienvenu à Cosne d'Allier !
J'ai consacré deux jours à me balader dans la ville en cette fin février. Une ville des plus attrayantes, où le commerce est encore vivant et où les curiosités sont nombreuses.
Le château de Petit-bois, l'église Saint-Martin, le marché couvert ou la mairie attireront forcément votre regard. Un vrai plaisir de retrouver un vent de liberté alors que le soleil et le ciel bleu me mettaient dans l'ambiance.
Je ne passais pas inaperçu dans la rue principale de Cosne, les regards me dévisageant avec suspicion ! Je continuais mon chemin à travers les rues, descendant jusqu'à l'Oeil*, affluent de l'Aumance.
*L’Œil prend naissance dans les confins nord du Massif central, sur le territoire de la commune de Beaune-d'Allier, à 528 m d'altitude, située à l'extrême sud du département de l'Allier, à la limite du Puy-de-Dôme.
Il se dirige d'abord vers l'ouest jusqu'à la ville de Commentry, où il effectue un changement d'orientation qui le mène vers le nord. Il maintient globalement cette direction jusqu'à la fin de son parcours de 44,1 kilomètres.
Il se jette dans l'Aumance en rive gauche, sur le territoire de la commune de Cosne-d'Allier, à 222 m d'altitude. (source Wikipédia)
Cosne est sans doute l'une des communes du canton dont les origines sont les plus anciennes. C'est aussi l'une des rares à ne posséder aucun vestige apparent de ce riche passé.
Carrefour de voies gauloises puis romaines, Cosne apparaît dès le Moyen âge comme l'un des principaux centres commerciaux du Bourbonnais.
Cosne est depuis le XIIème siècle au moins, lieu de passage pour certains pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle comme l'atteste la présence d'une commanderie de chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Ceux-ci construisent, peut-être, sur la butte entourant l'église, le château de Cosne avec une grosse tour appelée La prévôté..
La charte de franchise accordée en 1408 par le duc Louis II souligne la "fréquentation des nombreux marchands qui s'y rendent".
Nicolas de Nicolay, dans sa description du pays et duché de bourbonnais relève en 1569: " audit bourg il y a six foires tous les ans qui sont très bonnes et de grand apport (...) par la grande quantité de tout bétail qui s'y vend; et y viennent marchands de tous endroits".
Foires et marchés hebdomadaires, réglementés par une ordonnance royale de 1765, se développent jusqu'au XXème siècle permettant la création puis l'essor de nombreux hotels-restaurants.
Au XIXème siècle, Cosne s'ouvre au "tacot". Les ateliers de réparation de la Société des chemins de fer économiques lui apportent près de deux cents emplois.
La physionomie de la commune change radicalement. Jusque-là rurale et commerçante, elle reçoit une composante ouvrière et la vie associative se développe. Cosne-sur-l'Oeil se rebaptise alors Cosne-d'Allier.
La commune sait se doter d'équipements de qualité, et le centre de promotion de Petit-bois lui amène de nombreux stagiaires.
de petites entreprises se modernisent et maintiennent une activité économique, tandis que la tranquillité du paysage retient les citadins amateurs de grand air. (source le patrimoine des communes de l'Allier aux éditions FLOHIC 1999)