Direction Quinssaines
C'est après avoir quitté Prémilhat que je me suis rendu à Quinssaines.
Dès que vous arrivez, prenez la direction de l'église Saint-Marcel des XIIème et XIXème siècles. Le point de vue est topissime. Un lieu atypique qui ravira les visiteurs, faut-il encore qu'il fasse beau.
L'église est cernée de rochers dit "rochers du Terroux-de-justice", surprenant et tellement sympa pour de beaux clichés. N'oubliez pas d'être équipé en chaussures de randonnées, c'est beaucoup plus sûr.
Du haut du Terroux, vous apercevrez aussi le château de Quinssaines du début du XVIème siècle, tout en pierre, et d'une belle architecture. Une table d'orientation vous indique les principaux points que vous pouvez voir.
Malheureusement, vous ne verrez pas tout de Quinssaines, la commune est en plein travaux, pas franchement joli sur les photos.
À l'entrée de l'église se dressent donc quelques rochers qui dominent le panorama, ce sont ceux du Terroux-de-Justice du seigneur de Quinssaines qui, malgré la petitesse de sa seigneurie, dispose du droit de haute, moyenne et basse justice.
Le lieu-dit situé un peu plus bas porte d'ailleurs toujours le nom de justice.
En 1531, François 1er confirme ce droit de poteau et fourches patibulaires à trois piliers au Terroux-de-justice pour le nouveau seigneur de Quinssaines, Antoine de Lion.
Les seigneurs de Quinssaines s'installent au XVIe siècle dans un château situé plus bas et moins exposé au nord. Celui-ci présente un plan rectangulaire avec deux tours d'angle aux toitures en poivrières, et sa façade est orientée à l'est.
Le manoir, qui n'a alors plus vraiment de fonction défensive, possède une intéressante cheminée Renaissance. Au XVIe siècle, la famille de Lion, bourgeois de Montluçon enrichis dans le négoce, possède la seigneurie de Quinssaines; elle est ensuite cédée à différentes familles. Son dernier seigneur est Louis-François-Jules Jehannot , marquis d'Huriel-Bartillat, à la veille de la Révolution.
(source le patrimoine des communes de l'Allier aux éditions flohic 1999)
