Direction Aurouër
Ce 27 mars , nous nous sommes rendus à Aurouër au Nord du département. Petite commune de quelques 425 âmes environ.
Plusieurs mottes féodales, maintenant invisibles, ont été recensés sur le site.
Au Moyen Âge, la maison forte de La Motte de La Rizolles, également dite "d'Aurouër", est le centre d'une seigneurie englobant de nombreux domaines.
Au XIIIème siècle, elle appartient aux seigneurs de Thoury, sur Allier et non sur Besbre.
En 1375, elle passe à Lorin de Pierre-pont, qui devient trésorier général du duché de Bourbon. Terres et château sont ensuite acquis par Jacques Chastellain, contrôleur général des finances à Moulins. Le dernier seigneur du lieu est le comte Andrault de Langeron, noble nivernais, qui émigre en Russie à la Révolution.
Aurouër perd son statut de commune en 1837, date à laquelle elle est rattachée à Villeneuve-sur-Allier.
Ses habitants lancent une pétition en 1871 pour retrouver leur indépendance mais ce n'est qu'en 1879, après d'âpres discussions, qu'ils obtiennent gain de cause.
Depuis les amendements de la fin du XIXème siècle, l'activité principale de la commune se partage entre culture et élevage.
Ce 27 mars , nous nous sommes rendus à Aurouër au Nord du département. Petite commune de quelques 425 âmes environ.
Plusieurs mottes féodales, maintenant invisibles, ont été recensés sur le site.
Au Moyen Âge, la maison forte de La Motte de La Rizolles, également dite "d'Aurouër", est le centre d'une seigneurie englobant de nombreux domaines.
Au XIIIème siècle, elle appartient aux seigneurs de Thoury, sur Allier et non sur Besbre.
En 1375, elle passe à Lorin de Pierre-pont, qui devient trésorier général du duché de Bourbon. Terres et château sont ensuite acquis par Jacques Chastellain, contrôleur général des finances à Moulins. Le dernier seigneur du lieu est le comte Andrault de Langeron, noble nivernais, qui émigre en Russie à la Révolution.
Aurouër perd son statut de commune en 1837, date à laquelle elle est rattachée à Villeneuve-sur-Allier.
Ses habitants lancent une pétition en 1871 pour retrouver leur indépendance mais ce n'est qu'en 1879, après d'âpres discussions, qu'ils obtiennent gain de cause.
Depuis les amendements de la fin du XIXème siècle, l'activité principale de la commune se partage entre culture et élevage.