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Direction Terjat

Jeudi 28 Octobre 2021
Thierry nous fait découvrir le Village de Terjat
Terjat © Thierry Convers

Parti pour 10 h de balade ce 28 août 2021 à travers nos villages bourbonnais, Terjat aura été ma première visite de la journée. Situé à l'extrême sud-ouest du département, la commune est, dès mon arrivée, très attachante.

Sa petite mairie donne le ton et le bourg enchaîne le pas. L'église Saint-Martin en son centre donne fière allure à Terjat. Plusieurs belles demeures font le village. Alors, certes, pas vu de commerces, mais un paysage de prairies et de cultures tellement "nature".

Terjat © Thierry Convers

 

On s'imagine se balader à travers d'innombrables chemins, profiter de ce panorama verdoyant infini.

Deux châteaux viennent s'imposer sur la commune, le château de Beausson des XVème et XIXème siècles et celui de Montlieu des XVIème et XIXème siècles.

Le passé antique de la commune est mal connu malgré le repérage de quelques petites stations préhistoriques, la découverte de quelques haches polies et de rares indices d'époque gallo-romaine.

Au XIème siècle une motte féodale existe au Téret. La paroisse est mentionnée pour la première fois dans une charte du 24 mai 1158 et relève alors des chanoines d'Evaux qui l'ont créée entre 1080 et 1158 par démembrement de la grande et ancienne paroisse de Mazirat.

Terjat © Thierry Convers

L'emplacement du chef lieu semble avoir été choisi rationnellement sur un site de hauteur au carrefour de deux anciens chemins, dans une zone encore très boisée dont le souvenir est inscrit dans de nombreux noms de parcelles et, surtout, dans le parcellaire circulaire qui cerne le bourg, défriché au Moyen Âge.

Terjat s'est écrit Terjiaco en 1158, Targeat en 1670, Tarjat ou Tariat en 1750.

Jusqu'à la révolution, quelques familles nobles ou aisées possèdent la plupart des terres; elles résident dans les châteaux ou manoirs de Beausson, du Mont, du Monceau, de Montlieu, ou hors de la paroisse. Placée sous l'invocation de Saint-Martin, la paroisse est rattachée à celle de la Petite Marche de 1802 à 1842, date à laquelle est construit un nouveau presbytère remplaçant l'ancien vendu comme bien national.

Terjat © Thierry Convers

L'église à l'allure hétéroclite des monuments remaniés par modifications et adjonctions successives. Le clocher-mur ne s'élève pas à l'ouest de l'édifice, comme le voudrait la tradition, mais à la jonction de la nef et de l'abside, plus étroite et à chevet plat. Il est l'élément le plus intéressant, avec ses deux baies surmontées d'une plus petite, toutes trois garnies d'une cloche. on y accède par une échelle métallique extérieure, traditionnelle des clochers-murs de la région, et rendue nécessaire par le fait que, jusqu'à l'électrification récente des cloches, on ne pouvait les sonner que de l'extérieur, notamment le glas, suivi d'autant de coups que le défunt compte d'années; à l'écoute dans les hameaux ou dans les champs, la population en déduit son âge et son nom. (source le patrimoine des communes de l'Allier aux éditions Flohic 1999)

Terjat © Thierry Convers

L'église à l'allure hétéroclite des monuments remaniés par modifications et adjonctions successives. Le clocher-mur ne s'élève pas à l'ouest de l'édifice, comme le voudrait la tradition, mais à la jonction de la nef et de l'abside, plus étroite et à chevet plat. Il est l'élément le plus intéressant, avec ses deux baies surmontées d'une plus petite, toutes trois garnies d'une cloche. on y accède par une échelle métallique extérieure, traditionnelle des clochers-murs de la région, et rendue nécessaire par le fait que, jusqu'à l'électrification récente des cloches, on ne pouvait les sonner que de l'extérieur, notamment le glas, suivi d'autant de coups que le défunt compte d'années; à l'écoute dans les hameaux ou dans les champs, la population en déduit son âge et son nom. (source le patrimoine des communes de l'Allier aux éditions Flohic 1999)