Direction Le Bouchaud
La commune se situe à la limite de la Saône-et-Loire et de la Loire, à l'est du département de l'Allier. Elle se trouve dans les Basses Marches du Bourbonnais.
Le Bouchaud est sans prétention, jolie petite commune toute calme, le monde rural que l'on aime. Dominé par son église Sainte-Catherine du XIXe siècle, d'un côté la mairie de l'autre le monument aux morts.
L'église du Bouchaud, paroisse du diocèse d'Autun jusqu'à la Révolution, est en ruine dès la fin du XVIIe siècle.
Dès 1838 la population et le conseil municipal s'inquiètent de dépendre du prêtre d'Avrilly avec tous les désagréments que cela représente pour la pratique du culte.
En 1851, le maire décide, avec l'accord de son conseil, la construction d'une église.
Celle-ci se termine en 1852. En 1887, le conseil municipal constate que l'église, bien qu'édifiée en 1852, est à reconstruire.
Les principaux travaux, dont la construction d'un clocher se terminent à la fin du XIXe siècle.
Quatre seigneuries se trouvent sur le territoire du Bouchaud. La famille de Semur tient le fief par alliance jusqu'en 1411. La motte du Bouchaud, en 1663, ne comporte plus qu'une maison appelée Châteauvert, une autre motte quadrangulaire existe aussi au lieu-dit La Bonnette.
En 1447 Antoine Du Cornyer possède le fief avec Clavegris et Avrilly, puis en 1594 un commissaire de l'artillerie de France, Robert Bailly en jouit.
Le fief est traversé par la voie médiévale de Lapalisse à Marcigny.
La seigneurie des Ponthères dépend de la paroisse de Lenax; il ne reste rien de la motte primitive, possédée par les Moncorbier en 1367.
Le château qui lui succède est tellement endommagé par la foudre en 1850 qu'il faut le détruire. Les seigneuries de Coulon et de l'Aubépierre avant d'être réunies vers 1350 par le mariage de Hugues de Coulon et Marguerite de L'Aubépierre, appartiennent à chacune de ces familles.
Les Coulon possèdent les deux fiefs jusqu'en 1591.
L'église au XVIIe siècle est mentionnée comme "rien de plus petit ni de plus pauvre... Elle est une pauvre bâtisse toute délabrée, de terre et de bois, couverte de tuiles creuses sans lambris".
A la fin du XVIIIe siècle, Le Bouchaud compte 26 feux, la taille passe entre 1683 à 1687 de 490 à 445 livres.
A la fin du XVIIIe siècle, un livre de comptes fait apparaître pour la maison seigneuriale du Bouchaud, une production considérable de poissons d'étangs, source de revenus importants.
Depuis 1947, un instituteur filme la vie de la commune. (attention ses écrits datent de 1999)
(source le patrimoine des communes de l'Allier aux éditions FLOHIC 1999)