Direction Gennetines
Après la montagne bourbonnaise, ce 9 juin, je suis allé du côté de Moulins, à environ une dizaine de kilomètres, à Gennetines.
Petit village plein de charme de quelques 660 habitants environ. Je garderais particulièrement un très bon souvenir de mon passage ici grâce à son maire, Noël Prugnaud, qui est venu à ma rencontre alors que je prenais quelques photos de sa commune. monsieur Le Maire était tout simplement en train de tondre, tailler, d'entretenir le pourtour de la mairie.
Un bel accueil, j'ai senti un vrai amour et une forte émotion pour sa commune. Fier des travaux accomplis et des projets qui seront prochainement réalisés.
Le monument aux morts restauré où un magnifique coq, à son sommet, a été réalisé par un artiste local.
Fier aussi de la rambarde qui a été réalisée pour accéder à la mairie représentant colombe, arbre de paix et notre célèbre "liberté, égalité, fraternité", unique en son genre.
Monsieur Le Maire me montre alors sa dernière acquisition se situant en face la mairie. L'ancien bar et superette du village, en l'état, qui sera réhabilité je crois prochainement en une plus grande salle des fêtes. Une bâtisse où le temps s'est arrêté, tout est d'époque, quelques anciennes photos au mur avant/après et surtout des souvenirs inoubliables que les murs, eux aussi, pourraient nous narrer.
Monsieur Le Maire m'indique alors quelques lieux à visiter, surtout les châteaux se situant sur la commune. Un immense merci pour votre accueil et votre gentillesse. Au plaisir de revenir prochainement en votre commune, encore un grand merci !
Je continue mon chemin à travers la commune où l'église est bien entendu figé en face la mairie, l'église Saint-Michel d'origine romane, citée dans une bulle du pape Urbain II en 1097, comporte des vestiges du XIIème siècle. La nef rectangulaire, recouverte de lambris cachant la charpente, est remaniée aux XVème et XVIème siècles.
L'édifice est prolongé par une abside à chevet plat. Le clocher date des travaux de 1844, qui surviennent à la suite des plaintes déposées par le curé, en 1837, concernant l'état de vétusté de l'église. La refonte de la cloche cassée et la réfection du lambris sont entreprises à la même époque .
La découverte de silex taillés et polis, de haches de basalte et de forges primitives atteste l'ancienneté de l'occupation du site. Les fondations de villae gallo-romaines ont également été mises au jour dans le village. En revanche, rien ne permet d'établir l'origine féodale du bourg. L'habitation bourgeoise appelée le château n'est qu'une ancienne cure édifiée en 1771.
Au moyen-âge, la justice appartient aux Thonin, dont la motte a été rasée au XIXème siècle. Une ancienne motte castrale, la motte de Paribeaux, est le siège d'une seigneurie mal documentée et rapidement disparue.
Peut-être bâtie sur un emplacement gallo-romain, cette motte double, avec donjon et basse-cour est entourée d'un double fossé en forme de 8.
En 1152, une bulle du pape Eugène III atteste la dépendance de la paroisse au prieuré de Souvigny.
Sous l'ancien régime, elle relève du diocèse d'Autun.
Les activités de la commune, qui possédait une école d'agriculture départementale de 1888 à 1917, sont, maintenant, essentiellement agricoles. ( source le patrimoine des communes de l'Allier aux éditions flohic 1999)