Direction Creuzier-le-Vieux
Tout le monde connaît Creuzier, qu'il soit vieux ou neuf ! Cette petite balade montrant quelques endroits de la commune donne un aspect apaisant et calme.
Depuis longtemps j'ai voulu faire connaissance plus précisément avec Creuzier.
L'agglomération est éclatée en plusieurs gros villages : Crépin (que j'ai déjà pris en photo, seul), La Charme, Les Guinards, Les Arloings, Le Paturail, Laudmarière (que je connais aussi), Nantille, Les Cornillons. Ici vous verrez principalement une partie de Laudemarière.
Nous nous sommes arrêtés à L'église Saint-Martin des XIIe et XXe siècles. L'église dépendait de l'ancien diocèse de Clermont. De plan en croix latine, elle se termine par un chevet roman composé d'une abside entourée de deux absidioles, contre le mur nord de la nef, un pavillon constitue le dernier vestige du château du Lauzet collé au sanctuaire, des restaurations entreprises dans la seconde moitié du XXe siècle ayant fait disparaître les restes d'une tour. Devenu la cure, il connaît des remaniements au XVIe siècle, notamment dans ses fenêtres à meneaux.
Puis nous avons pris le chemin du manoir de La Seygne du XVIe siècle. Le bâtiment s'élève sur deux niveaux, avec une aile en retour d'équerre. Il possède un pigeonnier carré et deux grandes portes cochères.
J'y suis allé pour un mariage en 2019, je crois, la propriété est absolument sublime !
Nous avons pris le chemin du manoir de Laudemarière en passant dans le chemin du lavoir, et ça monte, et ça monte pour retrouver la ville et sa rue principale, si je puis dire ! Le lavoir est enclavé presque dans son jus mais de toute beauté avec une petite mise en scène de sculptures "félines" accolées sur un arbre.
La commune ne manque pas de charme, de belles maisons, des détails magnifiques, des escaliers presque historiques qui me feraient presque frémir. Et le domaine de Laudemarière que l'on voit de loin. Ce n'est pas un ancien fief, mais il date du XVe et XIXe siècles. Il est sur deux niveaux, encadré par une tour carrée et une tour ronde !
Nous sommes revenus sur nos pas, retrouvé la voiture pour nous rendre du côté de la mairie de la commune.
Des traces d'habitats romains ont été repérées sur la commune dont l'origine serait due à sa situation sur la voie Bordeaux-Autun-Clermont.
Au XIVe siècle, le fief appartient aux familles Uffain et Meschin de Beaudequin, au XVe siècle, aux Montmorillon, puis aux Bourbon-Busset et aux Douet.
Au XVIIIe siècle, le curé Petitot fait planter sur la paroisse un très grand nombre de croix, généralement en fer, très sobres. le 1er novembre 1755, les secousses du tremblement de terre de Lisbonne se font ressentir au vallon de Nantille où jaillit une source que l'on baptise "Lisbonne". Elle permet le développement des cultures maraîchères, et, bien que le trafic n'ait jamais été très important, les fruits et les légumes sont embarqués sur des bateaux au pont Boutiron et acheminés vers Moulins, Nevers et Paris.
En 1852 fonctionnent au bord du Garembaud trois moulins et une huilerie.
La commune tend à perdre sa vocation rurale pour devenir une banlieue de Vichy et accueille la zone industrielle de Vichy-Rhue, avec entre autres les laboratoires LIDv où sont fabriqués les produits de beauté Vichy !