Par La Compagnie de théâtre Les Démarqués.
Mise en scène : Gilbert Ponté.
Durée 1h10 - Tout public, à partir de 12 ans
Distribution et mise en scène :
Werner von Ebrennac : Joël Abadie
L’oncle : Olivier Hérault
La nièce : Rayana Horowitz
Création lumières et sons : Kosta Asmanis
Mise en scène : Gilbert Ponté
Gilbert Ponté est comédien, metteur en scène, auteur, traducteur, formateur, animateur culturel et directeur artistique de la compagnie La Birba.
Après des études de théâtre à l'ENSATT, Gilbert Ponté débute sa carrière auprès de Suzanne Flon, actrice qui va marquer définitivement son choix de l’exigence.
À partir de 1989, il mène une carrière de soliste. Il crée son propre style et sa propre écriture théâtrale. Il se définit lui-même comme comédien conteur et écrit et met en scène ses propres textes.
Il est notamment l'adaptateur et l'interprète de La Ferme des animaux de Michael Kohlhaas d'après George Orwell, L’Homme révolté d’après Heinrich von Kleist, Eldorado de Laurent Gaudé, Le Joueur d’échecs de Stefan Zweig.
Il a également adapté pour la scène Le Bar sous la mer de Stefano Benni, François, le saint jongleur de Dario Fo, joué à la Comédie-Française par Guillaume Gallienne, 99 francs de Frédéric Beigbeder. Il est enfin l’auteur de L'Enfant de la cité, Le monde est bien trop grand, Chrysalide, La dernière nuit de Molière, De Pékin à Lampedusa. Il met dernièrement en scène Si c’est un homme de Primo Levi et Good Bye Europa Last Word de Davide Carnevali.
Argument de la pièce et partis pris de mise en scène :
En pleine Seconde Guerre mondiale, un homme et sa nièce se voient forcés d’accueillir chez eux un officier allemand.
« […]
Comment résister au charme de ce jeune Allemand beau, élégant, cultivé… et artiste ? Il est l’Ennemi. À défaut de pouvoir s’y opposer, ils prennent le parti de s’emmurer dans le silence. Pour eux, faire silence, c’est résister face à l’occupant. Mais leur désapprobation muette sera-t-elle suffisante ?
Publié en 1942, ce texte de Vercors, résistant, est d’autant plus puissant qu’il a été diffusé dans la clandestinité. Abordant la désobéissance, il est un appel au réveil des consciences.
La scénographie proposée joue sur le silence et le dépouillement pour laisser place à la parole de l’officier allemand et à la réflexion de ses hôtes malgré eux.